Le refuge du Monal® à Sainte-Foy-Tarentaise en Savoie

GEOLOGIE:

La commune de Sainte-Foy-Tarentaise a été traditionnellement subdivisée en quartiers, dont l'autonomie résidait le plus souvent dans des groupements statistiques au moment des dénombrements de la population et dans les pratiques de gestion de l'espace liées aux contraintes des activités de l'agriculture et surtout de l'élevage, (et depuis 1989 d'une station de ski).


En fait les limites de la commune actuelle seront à peu près complètement fixées dans la première partie du XVIIIe siècle.


Le hameau de Nazonde sera détaché à la création de la paroisse de Tignes (encore santaférain en 1518 mais qui n'est plus cité dans les listes de 1561).


La commune perdra aussi La Savinaz en 1714, à la création de la paroisse de la Gurraz enlevée à Villaroger. Fondée en 420-429 Sainte-Foy-Tarentaise comprenait toute la vallée supérieure jusqu'aux sources de L'Isère selon l'abbé Emprin.


Il fait aussi remarquer que la paroisse de Tignes (Val d'Isère, appelé "l'aval de Tignes" était un de ses hameaux) n'est pas nommée dans des actes de 1170, 1185 et 1258.


Ce vaste espace de plus de 10 000 ha est un relief de type alpin à érosion active que l'on distingue en trois sur un plan minéralogique:


 Les roches métamorphiques (Le Massif du Ruitor composé de micaschistes, gneiss, amphibolites etc.) Mais aussi sur une partie du Mont-Pourri jusqu'à l'altitude du Fenil, de La Combaz du Monal. La rive droite de l'Isère est donc un compartiment abaissé: dislocation (cassure ou synclinal pinçé) en deux socles. Cela est bien visible depuis les Chalets de Coussets. Les glaciers et l'eau des torrents par l'érosion façonneront le paysage actuel.


 Les roches sédimentaires ( Pointe De la Foglietta, Pointe d'Archeboc, Pointe De L'Argentière) appartiennent à quatre groupes: du jurassique crétacé, du Trias, du Carbonifère (Houillères) les plus anciennes, et peut-être paléocène selon leur nature et leur âge .


Les roches triasiques, plus jeunes, on ne les rencontrent que dans les Vallon de Pierre D'Arbine et le Vallon du Clou ( quartzites,calcaires, Schistes Lustrés etc.)


Les géologues attribuent les Roches Vertes au retrait de l'océan à l'âge secondaire.


Le Quaternaire supérieur avec ses périodes glaciaires viendra encore modeler ces massifs avec la constitution de grands glaciers. Voilà en substance la formation des Alpes (jeu des plaques).


Difficile de croire que ces roches créées dans des milieux vraiment originaux et exotiques, se trouvent de nos jours dans des montagnes qui ne rappellent en rien les océans, mers ou déserts où elles ont pris naissance! ( traces de fossiles, déposées sur les sédiments au fond de l'océan, retrouvés dans.. le mur d'escalade de la Combaz ).


Ainsi l'éruption de Pierre Pointe ou de la Grande Sassière sont plus récentes et plus éloignées que les amples mouvements des plaques de l'écorce qui ont poussé contre l'ancien talus continental (Ruitor/Mont Pourri).


Cet éruption volcanique de Pierre Pointe explique le nombre de rochers parsemant ci et là le hameau du Monal.


La moraine latérale, qui existait au Fenil et au dessus du "Brinzey",a disparu.Il est probable qu'elle s'est éboulée en direction du Monal, dont elle a créé également le paysage chaotique.


Certes au versant collecteur de Pierre Pointe, il convient d'ajouter une partie du bassin du clou supérieur ( Glacier des "Balmes"), qui s'infiltre le long des pentes basses de ce même versant, le long de la surface de chevauchement des schistes lustrés et réapparaissent ensuite le long de cette discontinuité, au Monal.


Au passage, elle resurgit au rocher dit de "La Saulcette", l'EAU (malgré les pompages d'EDF ou usine à neige pour la station dans le Vallon du Clou) ressort à un bon étiage, et filtrée de ses calcaires. 


Le hameau du Monal attendra (sous mon impulsion) le premier septembre 1991, pour voir enfin couler au" robinet" l'eau potable, captée sous la Saulcette. Quelques propriétaires bénévoles pour la main d'oeuvre... et la Mairie pour le financement des matériaux.


Après ce bref rappel des roches, nous avons examiné des reliefs issus de grands mouvements du sol qui ont porté les roches à d'énormes altitudes, modelés par des forces particulières à la haute montagne, sous des climats conditionnés eux-mêmes par la haute altitude des massifs; de ce fait, neige, gel, glace, glaciers jouent un rôle de premier plan.


Les 102 kms 2 du territoire offrent une grande variété, une belle richesse botanique et floristique.


GENESE DU MONAL :

L'érosion glaciaire quaternaire a ciselé le paysage en auges et verrous suspendus séparés par des brèches que les eaux sous-glacières et post-glacières ont pu utiliser.


Ensuite les eaux postglaciaires ont suivi les auges, emprunté les brèches et dégringolé vers la vallée de l'Isère.


Pourtant des perturbations ont été apportées à ce schéma par le glissement de débris, en partie morainiques qui sont venus occuper le site actuel du Monal. Ils ont vraisemblablement écarté les eaux courantes du goulet situé entre la Combaz et le Monal et les ont rejetées vers leur position actuelle ( Nant du Clou). Ils ont aussi créé le relief de petites collines et de "Gouilles", soit quatre "lacs dits de pelouse alpine" dont la température peut atteindre 12° C en été.


Jadis mon grand-père entretenait à l'automne avant de redescendre dans la vallée, ces gouilles et drains. En effet quand l'étiage était au plus bas, muni de bottes, rateaux pioche ("Sappa"), il nettoyait et élargissait ces petit canaux ("rivettes") afin que l'eau stagnante dans le site s'oriente naturellement vers le Nant du Clou et laisse ainsi les chalets au sec.



L'eau était suffisante dans les gouilles et drains (construction de caves à fromages "Bouida") et ne devait pas rentrer dans les écuries (bétail) où les prés de fauche. 

BIOLOGIE :

Ces gouilles recélaient autrefois des jolis saumons de fontaine (eau calme et stagnante). De nos jours elles contiennent des truites qui aiment l'eau vive et le courant.


Une gouille totalement indépendante devant mon refuge contient une espèce mi-aquatique et mi-terrestre: Le Triton Alpestre de la famille des Salamandres


Cette espèce absente en Maurienne est listée au niveau européen par la Convention de Berne dans les espèces prioritaires par les états membres. En France elle est protégée par un arrêté ministériel.


 Depuis la nuit des temps, la femelle revient toujours pondre là où elle est née.


Au Monal cette mare a peu de prédateurs, excepté une sur-fréquentation touristique l'été liée au classement...

Les étés chauds des années 2003 à 2005 ont eu pour effet de l'assécher (canicule + autocatalyse). C'est justement au mois d'août que l'espèce ressort du milieu humide pour reprendre un cycle terrien avant l'hibernation.


La grenouille verte est une autre espèce amphibie des lieux, elle est aussi menacée par les petites-mains et leurs filets à papillons...

L'Aster et le Lys Martagon en sont des fleurs endémiques.

La forêt est du mélèzin.

Dans les années 2000 on observe au Monal, des canards à col vert et des hérons cendrés avec le réchauffement climatique. Des troupeaux de Bouquetins apparaissent vers l'Archeboc, les Glaciers du Fond, Grand Plan.

En 2015, le gypaète immigre depuis Val d'Isère /Tignes.


LA CHAPELLE :

La chapelle Saint-Clair est déjà mentionnée dans le PV de la Visite de 1633.La Visite de 1653 nous apprend qu'elle avait été fondée par Antoine Empereur.


Les frères Basile, héritiers du fondateur, doivent donner 3 as et le dîner au célébrant pour une messe. Une messe y fut fondée, par Anne Borrel, veuve de Jean-Pierre Bérenguier-Lanot.


Son fils Antoine et son petit-fils Jean-Baptiste étant morts, leurs biens, testamentaires, passèrent à la communauté, qui loua ces biens aux Basile, cousins des défunts.


Ceux-ci sont chargés de faire célébrer tous les ans, au mois de juin la messe fondée par Anne Borrel (Acte du 22/06/1692 Gonthier notaire).


Saint-Clair, abbé, est titulaire de cette chapelle. Sa fête est fixée au 2 janvier. Il est invoqué pour la conservation de la vue.


Cette chapelle fut réparée en 1866, puis en 2000. La voûte est belle; les ornements servaient aussi pour la chapelle de Serru. Le tableau représente Saint Clair et Saint-Basile.


Toutes les chapelles situées hors de l'église paroissiale à Sainte-Foy-Tarentaise village, isolées dans la campagne, ou bâties dans un hameau, rassemblaient le peu de "riverains", cultivant sur place, en famille.


Les cinq sacrements au yeux de l'église devant être fait à la paroisse (chapelles, cultes, oratoires venant d'un culte Païen...Calvin/Luther )


Priant contre les fléaux (conditions climatiques), maladies, épidémies (peste), ou encore pour de meilleures récoltes, et bien sûr pour la santé de leurs enfants (1/2 décédait).


On ne trouve pas de tombes, sépultures autour. Ni d'actes de décès, de mariages etc...dans nos archives du premier recensement de 1561 (les hommes) aux premiers registres paroissiaux (les curés) ; ce qui tendrait à prouver qu'il n'y a jamais eu d'habitat permanent au Monal comme beaucoup l'affirment!


Le hameau se constituera d'abord de quelques chalets autour de cette chapelle, puis fin XVIII siècle le" quartier Serru". Selon des anciens rencontrés dans les années1980, le dernier quartier verra le jour au XIX ( en se dirigeant vers le torrent en provenance du Clou).

HABITAT :

Le chalet d'alpage fait preuve d'une grande sobriété. Il est sombre à l'intérieur. Peu d'ouvertures en faces sud. La pierre est le matériau de base ; le bois n'étant introduit qu'au niveau de la charpente et des planchers.Il entre dans la réalisation du pignon avec un petit balcon.


Le premier niveau était une étable basse surmontée d'un niveau d'habitation servant à la fois de cuisine, fromagerie ( l'âtre dans l'angle de la pièce) et chambre à coucher, rarement isolée de la salle de vie et de travail, sinon par des lits à portes coulissantes ou fermés par un rideau ("Brevettes").


Le mobilier très rare et rustique (Art Populaire), était complété par une table de Berger massive, des bancs, un coffre pour isoler la nourriture des rats,et des "trablards", sorte d'étagères rustique pour ranger les habits.


Indépendante ou attenante à cette pièce, la grange permettait de stocker du foin pour nourrir le cheptel en cas de neige précoce ou tardive.


La cave ("Boidet,ou Charet sur la Mappe Sarde, Bouida") souvent voûtée (et enterrée dans mon refuge), était traversée par un filet d'eau indispensable au refroidissement et à la conservation du lait.


Comme dans tout les hameaux, le chalet d'alpage était une halte de type " montagnette", pour les troupeaux destinés ensuite aux alpages ( Le Clou et Les Balmes). A plus de 2000m/alt on ne parle plus de chalets mais de"mayens" (plus petit avec le strict nécessaire, compte-tenu de la raréfaction du bois).


Les hauts fonctionnaires du ministère de l'environnement qui classèrent le site par la Commission des Monuments Historique en juillet 1987, parlent eux de "chalet de remue".



En effet en raison de son grand intérêt architectural, minéral et paysager, Le Monal fait face en balcon (gradin pour les géologues) au prestigieux Mont -Pourri, et de son antécime le Dôme de la Sache.

L'EXPLOITATION PASTORALE :

Hommes et troupeaux inalpaient aux environs de la St-Jean depuis Sainte-Foy-Tarentaise chef-lieu, jusqu'à la Saint-Michel.


Une transhumance de trois mois laissant en bas de la famille pour d'autres fenaisons, cultures étagées de l'espace Collinéen, Montagnard à l'étage Sub-Alpin/ Alpin (2200m/alt).

Le village est à 1000m/alt et le hameau à 1875m/alt.


La principale culture était le seigle jusqu'au début du XX siècle. Celui-ci réduit en farine grâce aux nombreux moulins à eau sur la commune ( on peut encore en voir en état, comme au Planay dessus).


L'arrière-arrière-grand-père d'un cousin germain de ma grand-mère, Mr Bozonnet avait créé celui du Miroir au lieu-dit actuel "Le Moulin".


Il servait à à fabriquer le pain noir. Préparé en hiver, il était consommé frais ou mis à sécher sur des râteliers hors de portée des souris pour l'été, saison pendant laquelle il était la base de l'alimentation de nos aïeuls.


On plantait de l'orge (trace à l'Echaillon, aliment des vaches et des cochons). Il se mélange aussi au froment, cultivé fin XIX / XX siècle.


Sur Sainte-Foy-Tarentaise on produit également de l'avoine jusqu'à la fin du XIX siècle. Les mulets ânes en raffolent. Je me souviens enfant de cette traction animale aujourd'hui disparue.


Apparue dans la moitié du XVIII selon la mappe Sarde, la pomme de terre deviendra l'aliment de base après bien des efforts pour l'introduire.


En effet elle était considérée comme impure par les paysans dans un premier temps du fait quelle soit totalement enterrée. En période de disette, on eût l'idée de poster des soldats armés la nuit pour garder les champs!


Mon grand-père stockait des "Triffoles"pommes de terre en patois dans des "drappets" remisés au Monal où elles passaient l'hiver en cave.


Quelques graines céréalières hibernaient dans les coffres en cas d'abondance. Le Petit Age Glaciaire fait apparaître de très mauvaises saisons entre 1746 à 1820..Au début du XX siècle commence le déclin de la polyculture (Guerre mondiale).


A la fin septembre on redescendait les troupeaux. Le foin était engrangé en partie sous le toit, et redescendu en charrette au chef-lieu. Cela prenait une après-midi et contribuait à notre bonheur d'enfant, perché au sommet des barillons.

TOPOGRAPHIE/ ETYMOLOGIE :

Le Monal comme l'écrivait l'abbé Joseph-Marie Emprin dans son livre, paru en 1933, viendrait du mot celtique "Le Monald" Beau site en face du Mt Pourri".


Sous l'impulsion monastique, on"Essartait" les terres dès le moyen-âge en raison d'une forte démographie. En patois Essarter signifie défricher. Ce même défrichement des alpages était déjà entrepris par les premiers habitants des Alpes (les Ceutrons) en période préceltique.


L'abbé Mercier supposait une origine étymologique monacale.


Le seul chalet sans cheminée avec ses linteaux voûtés proche de la chapelle évoque la trace des Templiers. Ces moines guerriers assuraient jadis la protection de leurs hôtes moyennant de bons repas.


L'impression mystique qui se dégage de ces lieux intemporels laissent aller bon train les élucubrations...(origine, habitat permanent, eau miraculeuse derrière la chapelle etc.)


 

La Combe, du celtique kumba, petite vallée, village qui s'y trouve.


L'Echaillon, lat. scalio, escalier.


Serru. Peut-être du bas-latin serra, porte.


Fenil, lat. foenum, foin: lieu où on amasse le foin.


Chatelard. Castellarium, château-fort, ou endroit propre pour un lieu de défense


Chenal, Canalis, aqueduc, canal


Biolley (patois biol, pluriel biu, bouleau, betula alba): lieu où poussent les bouleaux


Nancroix, du patois nant, cours d'eau et croey petit. L'abbé Emprin voyait crosum, creux, profond.


La Savine, quelquefois sabine, doit son nom au juni-perus sabina, genévrier, plante qui croît dans le voisinage.


Les Pigettes, probablement de pressoir.


La Rey signifie scierie. Ce mot a pour diminutif ressetta, petite scie.


Brenzey: patois,mélèze Dailley: Daille .Pin commun. Fragney: frêne.


Arbêche: fruit du Sorbus aucuparia, sorbier.


Le Raffort: raffurnum, four à chaux.


Bataillettaz: batailliatus, lieu défendu ou endroit d'un petit combat.


Ainsi l'histoire montre les nombreuses contrariétés (invasions, langue, gouvernance, annexion etc) que vécut notre vallée. Apparition du Z que l'on ne prononce pas: Savinaz, Leggettaz 


Modification orthographique des noms de famille aussi. Un volume de reconnaissances de 1585 nous fournit quelques renseignements.


Il mentionne les familles Chinal, (Chenal aujourd'hui) ou Hostace -Bosonnet (Eustache-Bozonnet).

HISTOIRE :

Mon grand-père Marcel Arnaud (arrière petit-fils de Sylvain Arnaud marié le 26/06/1816) me légua son chalet d'alpage en 1985: quatre années de  rénovation sans aides et autonome. Le Refuge Du Monal ouvrira en 1989.


C'est grâce aux travaux multiséculaires de défrichement, de création de sentiers, drains, murgers que nous avons ce paysage actuel.


L'exploitation pastorale d'élevage et de cultures céréalières dans des pentes fortes, instables, accidentées au climat rude a été proprement maîtrisée, avec des champs et parcelles étagés aux murs de soutènement, prés épierrés " adobés".


Respect pour ces ancêtres dont l'autosubsistance était le seul souci en dépit des conditions défavorables citées plus haut mais aussi du contexte humain (croissance démographique forte comprise longtemps entre 1200 et 1500 personnes de 1561 à 1861 sur Sainte-Foy-Tarentaise).


Les changements sociaux-professionnels : déclin de l'agriculture, avènement des sports d'hiver, réchauffement climatique et les mutations engendrées dans la seconde moitié du XX siècle ont encore modifié la faune, la flore ( nouvelles espèces) l'habitat, l'immigration.


C'est dans les alpages que le mode de vie est resté le plus traditionnel, isolés et par manque d'accès, mais pour combien de temps ?


L'habitat rural avait une unité parce que les bâtisseurs avaient des savoir-faire identiques et que les matériaux locaux -plus que l'administration- imposaient leurs lois.






QUELQUES DATES :

1561: premier recensement 1282 habitants sur Ste-Foy-Tarentaise.


Le 4 juillet 1749, Joseph Marmottan est retrouvé lacéré par des morsures de loups, qui abondaient comme le Lynx. (25 furent tués en 1802 dans le département.


L'ours était encore présent au XVIII siècle.


Mappe Sarde: 1728/38. L'ancien (1904/1914), nouveau cadastre (1957).


1871: autorisation d'un four à chaux, à l'Echaillon qui utilise les calcaires triasiques.


Le 22/07/1987:


Classement du Monal à caractère pittoresque (étymologiquement "qui est digne d'être peint"). Les quatre autres critères d'intérêt général pour présenter un point de vue exceptionnel sont:


*caractère artistique, *caractère historique,* caractère scientifique et * caractère légendaire.


Le 1/06/1989: ouverture du Refuge du Monal (et de la station de Bonconseil).


Le 1/09/1991: les propriétaires créent leurs réseau d'eau potable.


Le 11/12/1996 : La Préfecture de la Savoie présidée par Mr Bernard FINANCE refuse à Mr ARNAUD, l'installation de toilettes publiques "Sèches", dans un appentis situé contre son refuge.


Ce problème d'urgence (malgré la station de ski) n'a pas été résolu par les élus, Le C.A.U.E, et d'une manière générale, tous les services de l'environnement concernés.


2000: inauguration de la chapelle St-Clair refaite, sans son bénitier extérieur, qui ornait la façade, "pas d'époque "selon l'ABF, "un rajout ", tout comme les ouvertures en croix dans les portes pour introduire des pièces de monnaie.


2003: création d'un potager, rucher.

EPILOGUE :

Pensées à Yves et repose en paix mon ami sur ta moraine surplombant le Fenil.

Mais aussi Gilbert, Albert et mon frère Gilles, mort accidentellement au Monal  le 15 juin 1975  à l'âge de 14 ans.


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